REEE : Pour aider un enfant à construire son avenir

Que ce soit pour votre enfant, vos petits-enfants ou la progéniture de votre meilleur ami, souscrire à un REEE est sans-contredit une des meilleures façons de planifier leur avenir.

Le Régime enregistré d’épargne-étude est un produit financier exclusivement destiné à soutenir son bénéficiaire (l’élève) au moment d’entreprendre des études post-secondaires. Contrairement à un REER, le souscripteur ne peut déduire le montant cotisé dans sa déclaration de revenus. Mais s’il ne permet pas d’économiser de l’impôt, le REEE n’en est pas moins payant. En effet, grâce à la Subvention canadienne d’épargne-études, le souscripteur est assuré d’une bonification minimale de 20 % dès qu’une première tranche de 500 $ est déposée au compte. À ce boni s’ajoute 10 % supplémentaire issus de l’Incitatif québécois à l’épargne-études, jusqu’à concurrence de 250 $ par année.

Ces subventions totalisant 30%, peuvent atteindre 45% pour le premier 500 $ déposé par enfant , ces subventions peuvent être de l’ordre de 60 % et les souscripteurs peuvent également être éligibles au bon d’études de 500 $ offert lors de l’ouverture du compte, ainsi qu’à 100 $ chaque année de qualification, la situation dépend entièrement du revenu familial. Une personne qui cotise assidument le montant maximal annuel autorisé pourra toucher jusqu’à 7 200 $ de SCEE et 3 600 $ de IQEE.

On peut ouvrir un REEE dès la naissance d’un enfant. Selon l’institution financière choisie, le souscripteur aura plus ou moins de flexibilité quant au montant de départ, à la fréquence des cotisations et à leur hauteur. Certaines conditions s’appliquent selon l’âge de l’élève au moment de l’ouverture du compte. Il est évident que plus on cotise tôt, plus le montant investi pourra fructifier. D’ailleurs, le montant cumulé offrira un rendement différent selon que le souscripteur le dépose dans un placement garanti ou dans des fonds de placement. Ce choix relève du profil de l’investisseur et de l’horizon de retrait.

Le régime est à l’abri de l’impôt, jusqu’au moment du retrait. À ce moment, seulement les subventions et le rendement seront  imposables pour l’étudiant qui en bénéficie. Dès que le bénéficiaire est inscrit dans un programme d’étude post-secondaire, il peut commencer à recevoir des sommes sous forme de paiements d’aide aux études. Le premier retrait autorisé peut atteindre 5 000 $, de quoi amorcer ses études l’esprit en paix…